mardi 16 décembre 2008

It's that time of the year again

Non, pas Noël!
Enfin si, Noël aussi, cette fête que j'exécrais tant mais dont je suis maintenant étrangement tolérante (ô victime de la société de consommation), mais là n'est pas la question.

That time of the year again, c'est... *musique menaçante*... LE BLOCUS.
Le moment par excellence où il arrive de me demander ce que j'ai bien pu penser alors qu'il y a deux ans, je me suis dit en feuilletant le catalogue des cours de l'ULB que ce serait bien sympa de faire du tchèque. Enfin, ne vous y méprenez pas, j'adore ça.

Seulement, passer des heures à tenter de mémoriser les exceptions dans les déclinaisons, à me souvenir qu'après les chiffres de un à quatre on utilise le nominatif ou l'accusatif, mais après cinq le génitif, mais seulement après... RHAAAAN. À côté de ça, les phrases sans voyelles, c'est de la rigolade.

En plus, après quelques heures d'étude, je suis incapable de faire quoi que ce soit d'autre. C'est plus ou moins comme si je me retrouvais en état de mort cérébrale. Lire un livre? Non mais ça va pas ou quoi? Faut se concentrer un minimum pour arriver à faire ça, les petits. Même regarder un épisode de The OC devient trop difficile pour mon petit cerveau (et on ne peut pas dire que le scénario soit franchement compliqué, quand même). Donc du coup, me voilà en train de regarder mon écran d'ordi avec des yeux de merlan frit, vaguement en train d'écouter de la musique en arrière-plan. Mais ne m'en demandez pas plus.

Enfin, jeudi c'est fini.
Après, je pourrai pester sur les difficultés inopinées de l'anglais ou sur les termes un peu trop recherchés de la littérature comparée.
Vivement le 22 janvier!

mercredi 26 novembre 2008

Another point of view

Bonjour, je m'appelle Melissa et je viens de me bloquer quelque chose dans le cou.
Je m'appelle Melissa et j'écoute, encore et toujours, Thinking about you all the time de Zita Swoon. Even if it can't do me any good.
Je m'appelle Melissa et on m'a déjà comparée à Bridget Jones et à Lizzie McGuire. Et même aux deux en même temps.
Je m'appelle Melissa et je me pose trop de questions.
Je m'appelle Melissa et je suis accroc à la lecture.
Je m'appelle Melissa et je viens de dévorer Atonement d'Ian McEwan, même que je bientôt je connaîtrai l'histoire par coeur, mais je pleurerai toujours à la fin.
Je m'appelle Melissa et j'aime la vie.
Je m'appelle Melissa et parfois, j'aimerais m'appeler autrement.
Je m'appelle Melissa et la facilité m'ennuie.
Je m'appelle Melissa et peut-être, juste peut-être que toutes ces recherches d'identité dans la littérature américaine du 20ème siècle ont fini par me monter à la tête.
Je m'appelle Melissa et j'hésite, comme d'habitude.
Je m'appelle Melissa et j'ai du mal à imaginer que quelqu'un me lise, en fait ça me fait peur.
Je m'appelle Melissa et j'aimerais profiter un peu plus de ma jeunesse.
Je m'appelle Melissa et j'espère, j'espère...

Je m'appelle Melissa.
And sometimes that's all there is to know.

vendredi 7 novembre 2008

And once again...

I need some sleep
I can't go on like this
I tried counting sheep
But there's one I always miss.

Il est 14h33. Ca fait donc exactement 8h33 que je suis réveillée. You do the math.
Dans une grosse demi heure, je retourne à l'unif, car il me reste 2h de cours.
Avec un peu de chance, j'arriverai à garder les yeux ouverts.
Mais...

BORDEL J'AI ENVIE DE DORMIR.

jeudi 16 octobre 2008

Petits bonheurs et grands sourires

Aujourd'hui, j'ai passé une bonne journée. [Ca c'est de l'introduction.] Pas particulière, mais bonne. Avec ses petits bonheurs qui font qu'en fin de journée, on est contente d'être sortie de son lit [parce que je vous assure qu'on y est tellement bien que parfois on voudrait juste passer la journée sous la couette].

Mais non. Journée débutée dans les bras de chérinamour, déjà, ça commence bien. Premier petit bonheur du jour.

Douche, habillage, préparation, puis direction arrêt de bus pour rejoindre ma chère petite ULB. Là, surprise: on a enfin un abribus! Yiha! C'est bien sympathique, surtout vu les conditions climatiques belges... Deuxième petit bonheur du jour.

Je prends le bus, je descends après quelques arrêts pour aller prendre le tram, et là, justement, ces chères conditions climatiques belges font des leurs... La bonne grosse drache comme on la connaît [trop] bien. Forcément, je sors mon parapluie, et là... Un incruste! Je me concentre sur l'ouverture dudit parapluie, j'ai à peine le temps de relever la tête, et hop, je ne suis plus seule sous le parapluie. J'éclate de rire au vu du monsieur qui me fait un grand sourire, me dit "merci" et va ensuite se réfugier dans un café proche. L'incruste-parapluie, troisième petit bonheur du jour.

Je ne vois pas mon ami ex-anorexique [oui, parce que j'ai eu l'immense honneur de me faire draguer par un ancien anorexique légèrement paumé ces derniers jours], quatrième petit bonheur du jour.

J'arrive à l'université, je me rends à mon cours de tchèque [ce cours est un bonheur en soi, mais ce serait trop facile...], et voilà que mon prof - qui mérite DÉFINITIVEMENT une statue - nous offre de la Becherovka, liqueur tchèque plutôt forte, pour "stimuler notre cerveau"... En plus, ce n'est pas la première fois qu'on boit de la liqueur ou de la bière en classe... D'où le petit bonheur du jour numéro 5.

Elle est pas belle la vie?

vendredi 10 octobre 2008

Idées reçues et renvoyées

Bon, je l'avoue. En ce qui concerne la littérature, je suis un petit peu élitiste. Un petit peu beaucoup. Ah oui, depuis que mademoiselle fait des études de littérature anglophone, ça ne rigole plus... Je ne jure que par le postmodernisme, et par extension tout ce qui est Littérature, avec un grand L s'il vous plaît. Romans populaires? Chick lit? Je les vomis. Tout comme tout ce qui tombe dans le cliché, les histoires lues et relues, non merci.

Et là, c'est le drame: j'ai péché. Contexte. Le cours de littératures modernes comparées, qui porte sur le gothique. Première lecture: Le Château d'Otrante d'Horace Walpole. Le tout premier roman gothique, où l'intrigue est grosse comme une maison, et on sait très bien que la jeune fille [100%] innocente n'arrivera pas à s'échapper des griffes du [100%] méchant persécuteur. J'ai du mal à me motiver, en plus l'édition arrivée aux Presses Universitaires est absolument horrible, avec pages doubles à couper et tout, la totale.

Et pourtant. Je le lis, et OUI, l'intrigue est grosse comme une maison, OUI, il n'y a aucune surprise, la seule particularité du livre réside dans le fait qu'il rassemble, pour la première fois, toutes les caractéristiques du roman gothique... Mais je finis par le dévorer, et par maudire le trajet de tram, qui aurait pu durer juste quelques arrêts de plus pour que je lise encore quelques pages... Et ça me surprend. Et je suppose que je survivrai. Peut-être qu'un jour je retolèrerai la chick lit à nouveau...

... Mouais, peut-être, mais n'abusons quand même pas! :p

jeudi 2 octobre 2008

When music becomes life.

Parfois, je m'imagine que mon iPod a une âme. [Je vous vois venir... "Elle nous veut quoi avec son discours "les choses ont une âme", celle-là?" Chaque chose en son temps, mes petits...] Je disais donc. Parfois, j'ai l'impression qu'il arrive à comprendre mon état d'esprit, et dans sa grande bonté, me diffuse exactement ce qu'il me faut dans la lecture aléatoire. Je dis bien "parfois", parce que j'avoue que System of a Down c'est bien sympa, mais à 7h du mat', bof bof.

Par contre, l'autre jour, mon cher petit iPod a fait des merveilles. Il est 7h du matin, je suis debout depuis une heure pour avoir cours dans une heure. [Vous suivez?] Dans mes petites oreilles, Life for Rent de Dido. Je ne vous dis pas à quel point ça fait du bien de voir le soleil à peine levé, le peu de gens dans la rue à cette heure-là, avec cette superbe chanson dans les oreilles. Ca donnerait presque envie à la marmotte que je suis de se lever tous les jours à 6h, voir le lever du soleil avec un peu de musique. J'ai bien dit "presque", parce que bon, hein...

Ou dans un autre genre, quand il pleut et que je n'arrive pas à me motiver pour esquisser ne fut-ce qu'un sourire, les Fatals Picards font des merveilles... Les fou rires toute seule dans le bus sont fort possibles à ce moment-là, mais pourquoi s'en priver? On me prend sûrement pour une folle, but I don't care, la vie est belle, les oiseaux chantent, même s'il pleut des cordes.

Pourquoi séparer la musique et la vie?
De toute façon, c'est impossible.

dimanche 14 septembre 2008

Just one of those nights

3 mois.

Elles auront durées 3 mois presque tout pile, ces vacances. Et elles furent merveilleuses. Je ne m'en suis peut-être pas toujours rendue compte au moment même, mais je pense bien avoir passé quelques mois qui resteront à jamais gravés dans ma petite tête.

Je me souviens de ce 12 juin, journée très pluvieuse qui s'est terminée en soirée "on se pose dans un bar et on reste 3h ou plus", à papoter, rien qu'à deux, un début de vacances en douceur, plus qu'agréable.

Puis ces soirées à regarder la coupe d'Europe dans des bars, même pour quelqu'un comme moi qui n'aime pas du tout le foot, elles en valaient la peine... Ces sorties improvisées avec eux*, ce début d'été toujours bien rempli. Puis la Croatie, une bonne dose de soleil, de dolce vita, et de culture [quand même, faudrait pas exagérer dans la fainéantise]. Mon retour, mon tout premier vol toute seule comme une grande, avec escale en plus, attention.

Puis la semaine du retour, peut-être la semaine la plus folle et la plus chargée de cet été. C'est surtout grâce à elle*, disons "my oldest friend", je ne compte même plus les années, mais quel bonheur. La fête nationale, sauter du haut d'un bâtiment, voir les garçons se vautrer complètement au tir au but, voler tous les ballons pour se faire une soirée hélium. Perdre des amis potentiels, et en plus ça nous fait marrer, tout ça à cause d'une histoire d'Ostende et de digue. Commencer une soirée à 19h30 et être complètement bourrées à 20h. Et quelque part dans tout ça, une petite journée au festival de Dour, avec que du metalcore ou presque, heureusement que Syd Matters était là pour faire du bien à mes petites oreilles.

Et puis... Prague. Un mois de folie, de bonheur, d'étude [un petit peu quand même], de nourriture affreuse, mais quels souvenirs. Elle me manque déjà, cette ville magnifique, et je n'attendrai pas un an avant d'y retourner... C'est vital. Prague will be mine again. Soon.

Et le retour... 3 semaines quasiment sans interruption avec lui*, les retrouvailles avec mes deux meilleurs amis, l'un des deux qui vient à l'ULB cette année... Cette année va sûrement être complètement folle, remplie, chaotique, et j'ai hâte. Je devrais avoir hâte, en fait. Mais là, laissez-moi juste quelques heures de nostalgie, entre ces écrits et les retrouvailles demain matin...

Car il n'est pas facile de dire adieu à de telles vacances, de tels instants magiques qui ne seront plus que des souvenirs désormais.
See you in June.

lundi 18 août 2008

Pražský sen

Je l'admets. Oui, oui. Pourtant, j'étais partie pleine de bonnes intentions. "À Prague, j'aurai un vrai journal de bord, un vrai de vrai, mis à jour tous les jours ou presque, ou au moins dès que ça en vaudra la peine!" Résultat? Nous sommes le 18 juillet, je pars dans 4 jours, et voilà mon premier article pragois. Vive les bonnes intentions.

J'aurais pu vous raconter au jour le jour les pneus qui explosent, les chou-fleurs panés, les McDonalds à 3h du matin, les profs de tchèque qui pourraient jouer sans trop de problèmes dans Ugly Betty. Mais non. Enfin, le voilà, l'article. Un bilan, peut-être, après le dernier où j'étais angoissée à l'idée de partir...

Cette ville ne se décrit pas. Elle se vit. Elle se laisse découvrir, aussi. Je l'ai aperçue en avril, de façon un peu superficielle, sous la pluie, partant à la rencontre de gens systématiquement... Bizarres. Je l'ai revue ce mois-ci, au soleil, dans ses petites rues sinueuses du vieux centre, ses façades tout simplement magnifiques, son lot de bizarreries quotidiennes [le Tesco tchèque est à voir, mes amis]... Et beaucoup de bonheur, en fin de compte.

Je suis heureuse de retourner à Bruxelles cette semaine. De retrouver ses endroits un peu surréalistes mais familiers, de le retrouver lui, de revoir tous ces gens dont l'absence commence quand même un peu à me peser. Mais, si ce n'était pas encore fait, c'est désormais définitif: Prague m'a conquise. Elle va me manquer... Et je compte bien revenir, et ne pas trop attendre pour revenir, d'ailleurs.

Praha, miluju tě.

jeudi 24 juillet 2008

Lendemain de veille de lendemain [ou, J-1]

Ca y est.
Dans 14h, je mets les pieds sur le sol tchèque. Un mois de cours, en espérant pouvoir parler tchèque convenablement après, en espérant me spécialiser dans la bouffe grasse et panée [après un mois, la bouffe tchèque, je me doute que je ne pourrai plus la voir en peinture], en espérant faire des rencontres enrichissantes qui me feront oublier, rien qu'un peu, que je flippe complètement à l'idée de ce voyage.

Un mois sans mon chéri, ça semble insurmontable, même si avant lui j'ai parfois attendu bien plus longtemps que ça, je ne m'en sens plus capable... Mais je n'ai pas vraiment le choix. Donc je pars, la tête pleine de souvenirs de ces derniers jours, en espérant tenir le coup aussi, le plus longtemps possible.

*scared yet impatient*

jeudi 3 juillet 2008

Get a grip

I'm thinking about you all the time
Is it the howl of the devil or a sound divine?
I know it's wrong but I know it's right
I gotta get a grip on you somehow

I spend my days and I spend my nights
Going over every second of the time we had
Going over the scenes
Going over the dreams
But tripping over all the edges of reality

I'm thinking about you all the time
But it don't do me no good,
It puts my love on the line

It's something in the air
It feels cold as ice
I guess that every time you play
You gotta pay the price

I'm thinking about you all the time
Who are you anyway? You precious ghost of mine
I hope that when you leave I will survive
But today I feel like drowning in a sea of wine

I know it sounds bizarre but that's the way it is
I dread the moment I will call you for another kiss
I never ever had a doubt about the life I lead
But since we met I can't help wondering if that's all I need

The apples and the pears they taste so good
The summer's coming up and it will do me good
The birds are singing in the trees
All that's lacking is a little bit of inner peace

I'm thinking about you all the time
But I don't really know why, it's an emotional crime
I gotta get back to where I was before
But when I get there, all I do is think some more

I'm thinking about you all the time
Is it the howl of the devil or a sound divine?
I know it's wrong but I know it's right
I gotta get a grip on you somehow
I gotta get a grip on you somehow
I gotta get a grip on you somehow

Ca dit tout.
Peut-être même trop?

(Zita Swoon - Thinking about you all the time)

mardi 3 juin 2008

Réflexion de grande importance

On pourrait se poser des questions sur ce qu'on mange, des fois. Des escargots. Des moules. Des sauterelles. [Paraît que c'est très bon les sauterelles, d'ailleurs...] Mais il y a un truc qui me fascine. Qui m'étonne. Mesdames et messieurs... Le champignon.

Bon, déjà, avant tout, le champignon... C'est laid. Y a plus beau quoi, genre une tomate, bien ronde et bien rouge, ou même une carotte, c'est pas mal non plus. Mais le champignon? Déjà, ça a une couleur indéfinie, un espèce de beige-gris-brun pas très engageant. Sa forme n'est pas magnifique non plus. Mais le pire, vraiment, c'est sa substance. Sérieusement, rien qu'à le voir, ça ne donne pas envie de mordre dedans... Le genre de truc dont tu sais que ça va te faire bizarre sous les dents. Comme une éponge, ou de la mousse, mais en pire.

Et puis son nom. Champignon. Ca sonne bête, maladroit, loemp comme nous le dit le joli dialecte bruxellois. Et c'est pas mieux dans d'autres langues, hein. Mushroom. Paddestoel. Paddestoel, pour ceux qui ne maîtriseraient pas la langue de Vondel [qu'on me dise qui est ce type d'ailleurs, j'en ai jamais entendu parler ailleurs que dans cette expression], ça se traduit comme "chaise de crapaud". Histoire de nous donner encore plus envie, sans doute.

En République Tchèque, le champignon se mange pané. Enfin, là-bas, tout et n'importe quoi se mange pané, mais paner un champignon, faut déjà avoir envie.
Pendant ce temps-là, en Belgique, mon petit frère s'étonne de l'existence d'une soupe aux champignons [j'crois qu'il sort pas assez, le petit, quand même...] et je me dis que la relève pour la haine des champignons... Elle est bel et bien assurée.

jeudi 29 mai 2008

Those were the days of roses, poetry and prose and...

Operator, number, please:
It's been so many years
Will she remember my old voice
While I fight the tears?
Hello, hello there, is this Martha?
This is old Tom Frost,
And I am calling long distance,
Dont worry 'bout the cost.
Cause it's been forty years or more,
Now Martha please recall,
Meet me out for coffee,
Where we'll talk about it all.

And those were the days of roses,
Poetry and prose and Martha
All I had was you and all you had was me.
There was no tomorrows,
We'd packed away our sorrows
And we saved them for a rainy day.

And I feel so much older now,
And you're much older too,
How's your husband?
And how's the kids?
You know that I got married too?
Lucky that you found someone
To make you feel secure,
Cause we were all so young and foolish,
Now we are mature.

And those were the days of roses,
Poetry and prose and Martha
All I had was you and all you had was me.
There was no tomorrows,
We'd packed away our sorrows
And we saved them for a rainy day.

And I was always so impulsive,
I guess that I still am,
And all that really mattered then
Was that I was a man.
I guess that our being together
Was never meant to be.
And Martha, Martha,
I love you can't you see?

And those were the days of roses,
Poetry and prose and Martha
All I had was you and all you had was me.
There was no tomorrows,
We'd packed away our sorrows
And we saved them for a rainy day.

And I remember quiet evenings
Trembling close to you...

Tom Waits - Martha.

It's not that I miss him. I just miss the feeling, that incredible feeling, when we were together. Will I ever feel it again? Should I even worry about it? I just don't want to end up old, married, living a settled life, and wondering what could have been...

lundi 26 mai 2008

One more year

Aujourd'hui, j'ai 19 ans. Ouais. Et j'me suis dit, quelque part, "faudrait immortaliser cette journée, écrire, je sais pas, quoi que ce soit". Mes sentiments de la journée? Forcément, rien n'a changé. C'est comme les yaourts périmés depuis hier, on peut toujours les manger aujourd'hui. [Quelle poésie dans la comparaison...]

Non, sérieusement. Les anniversaires - veilles d'examen, c'est pas ce qu'il y a de plus sympa. Mais de l'autre côté, il y a les messages, les petites attentions des gens que j'aime. Qui font extrêmement, incroyablement, plaisir.

Je suis une gamine de 19 ans. Je serai probablement encore une gamine à 29, à 39, et à 49.
And I do like birthdays, even when they involve linguistics books and other cruelties... And I'm feeling good.

Soundtrack: Arctic Monkeys - I bet you look good on the dancefloor.

vendredi 16 mai 2008

About a girl

Il y a des gens comme ça. Des gens qui vous touchent, qui changent votre vie, sans qui celle-ci aurait été affreusement terne. Des gens qu'on voudrait immortaliser, comme ça, par des mots, insignifiants sans doute, et sans énormément de style, mais ces mots deviennent une nécessité. Absolument vitale.

Il y a cette fille, par exemple. Il y a bientôt 8 ans, ce premier jour en classe, je crois qu'on n'aurait vraiment jamais imaginé à quel point on deviendrait importantes l'une pour l'autre. Qu'on n'aurait pas imaginé qu'au fil des ans, on rejouerait Kuzco au moins 38287450 fois. Et encore. Qu'on s'enverrait des notes à la con en cours parlant de "pipi salto" et autres créativités. Qu'on se bourrerait la gueule ensemble juste avant notre remise de diplôme. Et pendant. Et après. Qu'en cours de latin, on constituerait "de domme hoek", en maudissant le prof et en essayant de s'imaginer la position idéale pour faire des choses pas très catholiques avec un cheval. [On n'était pas intéressées. Je vous le promets.] Qu'on se serait invitées à l'éventuel mariage de notre prof de néerlandais, qui n'avait strictement rien demandé du tout.

Qu'on se serait brouillées, aussi, un jour, comme les ados le font, pour des bêtises. Qu'on aurait surmonté ces bêtises, un peu plus tard, et qu'on en ressortirait plus fort. Ensemble, toujours. Que nos études nous amèneraient vers des lieux différents, dans des villes différentes, avec des gens différents.

Mais cette fille détient une énorme place dans mon coeur. Et je ne pense pas qu'elle partira d'aussitôt. Elle me manque énormément. Mais un jour, on rattrapera tout ça, elle sera avocate et je lui trouverai des clients tchèques pour lesquels je pourrais faire interprète. Et on ira à New York aussi, bousculer quelqu'un et lui dire "Oops! Oh myyyy". Parce que oui, il reste encore énormément à faire. Et on réussira. Ensemble.

Parce que des amies comme elle, des meilleurs amies comme elle, ça ne se trouve pas au coin de chaque rue.
Juste au coin de la sienne, si on a de la chance. :-)

jeudi 15 mai 2008

Storm all around

Il pleut sur Bruxelles. Pas la bête pluie belge qu'on connaît tous beaucoup trop bien, non. Mais le déluge, le vrai. L'orage, avec du tonnerre et même un éclair de temps en temps. Et c'est vraiment, vraiment, génial. C'est cathartique, un orage. Plus facile de déterminer les petites frustrations, et de les évacuer.

Les examens, par exemple. Enfin, je ne sais pas si j'appellerais ça une "petite" frustration... Elle va quand même durer un bon mois. ^^ Non, sérieusement, j'adore mes études. Sauf en janvier et en mai-juin. [Et j'espère ne pas avoir à dire "en septembre", sinon je peux dire au revoir à mon voyage à Prague de cet été...]

En parlant de Prague. Une putain de boule au ventre, peur de me retrouver toute seule là-bas. De toute façon, je serai seule. Au moins les premiers jours, et je sais déjà très bien que je vais me demander ce que je peux bien foutre là, et que je me dirai qu'un mois, c'est insurmontable. Que pour finir, j'arriverai au bout, que je me serai sûrement amusée et que j'en aurai tiré beaucoup de choses - spéciale dédicace :p - [j'espère], mais j'ai peur des premiers instants. Mais ça ira. Foi de blonde.

Et pendant ce temps-là, il pleut toujours, le ciel est noir, l'odeur du déluge.
Magique.

lundi 12 mai 2008

Ou pas?

Je retire ce que j'ai dit! Faites pas gaffe à l'article précédent. Blonde-soir-déprime, c'est tout.
La vie est belle, le monde est beau, j'ai réussi mon premier exam [faites-moi une hola! Please please please!], j'ai aussi un léger [lisez: énorme] coup de soleil...

Mais c'est pas grave!

Et maintenant, que les choses sérieuses commencent...
Ca va être nettement moins sympa :p

dimanche 11 mai 2008

Et tout à coup...

Sometimes, I feel like he just doesn't care anymore...

samedi 10 mai 2008

Summer blues

En vitesse, en vitesse.

L'été se profile.
Ce qui est sûr? Un mois à Prague. 25 juillet - 22 août, confirmé, j'ai ma bourse, on me paie tout-tout-tout. Bon, sauf les dépenses inutiles que je ferai sur place, bien sûr... Mais ce n'est qu'un détail.
Le Brussels Summer Festival, et au moins Matmatah en concert. Au moins. Pour le reste, on verra.

Et peut-être, peut-être, une petite semaine dans le sud de la Croatie. A confirmer.

Sun is in the sky, oh why, oh why, would I wanna be anywhere else?
Can't wait!

jeudi 8 mai 2008

I miss you

I miss you. Blink 182. Chanson qui m'a accompagnée pendant de nombreuses soirées obscures quand j'étais ado. Quand je déprimais. Quand ça n'allait pas, que je ne me sentais pas assez bien pour plein de choses. Pour être aimée. Je la réécoute, et je revis tout ça. Et je ne dirai pas que ça me fait du bien. C'est simplement que... Ca ne fait pas si longtemps que ça, et ça paraît loin. Et proche. A la fois.

Parce que j'ai changé. Physiquement. Si j'avais été un garçon, je n'aurais pas été attiré par la fille que j'étais. C'est comme ça, le monde des ados. Enfin, c'est sûrement le monde adulte aussi. The real world. Il m'arrive encore de me sentir laide. Mais plus jamais comme avant. Je suppose que j'ai changé à l'intérieur aussi. Que le fait d'avoir changé physiquement, d'enfin être appréciée, vraiment, m'a apporté une espèce de sérénité. Un équilibre. Il est fragile, certes. Et parfois, il se brise. Mais j'espère pouvoir le rétablir et le garder le plus longtemps possible.

Seulement, ces chansons reviennent, et avec elles les soirées où, seule, je rêvais d'une nouvelle vie, ailleurs, avec d'autres gens, un nouveau départ. Et je suis heureuse d'avoir obtenu cette vie. L'université. Lâcher les gens qui ne me trouvaient pas assez belle, assez mince, assez extravertie, assez je ne sais pas tout quoi. Garder ceux qui m'ont aimée et soutenue. Et surtout en connaître plein, plein, plein, construire des amitiés, découvrir des personnes magnifiques, généreuses, adorables.

Mais ne pas oublier le passé.
Il peut nous aider à mieux savourer le présent.

mercredi 7 mai 2008

Une histoire de barbe à papa


Mais pas n'importe quelle barbe à papa! Non non non! Condensée s'il vous plaît! Un truc algérien, absolument délicieux [photo à l'appui pour voir à quoi ça ressemble...] ET aussi une des preuves que j'ai des amis absolument géniaux.

Je vous explique. Le 26 mai, c'est mon anniversaire. [Je veux bien plein de cadeaux... Non? :p] Le problème, c'est que le 26 mai, on est en pleine période d'examen, donc c'est pas vraiment le moment de faire la fête ni de se faire plein de cadeaux... On révise et puis c'est tout! Mais, j'y viens, j'ai des amis absolument géniaux, qui se sont dit que comme on ne se verra pas à ce moment-là, j'aurai mes cadeaux... Aujourd'hui!

Donc j'arrive en cours, 8h du mat', c'est tôt, beaucoup trop tôt, et là... Surprise! Mes soleils m'offrent plein de trucs complètement adorables: un diadème à étoiles mignon comme tout, des boucles d'oreilles jolies jolies, des petits pots en céramique, et la fameuse barbe à papa condensée. Un coup de foudre ce truc. Pourquoi on ne trouve ça qu'en Algérie hein?

I am so moving to Algeria.
Juste pour ça.
Hmm!

lundi 5 mai 2008

De là-haut, cette vie est belle

Mais ici-bas, elle n'est vraiment pas trop mal non plus.

Je pense que cette journée ressemblait assez à "Ce que ma vie devrait être". [dans le genre titre d'un self-help book à la con, ça l'ferait bien...]
Il fait magnifique. J'ai test à 14h, mais je ne révise plus. Je vais cartonner, de toute façon. Pratique d'avoir confiance en soi, surtout à ce niveau-là, surtout quand on a mieux à faire... Genre se balader en touriste, lunettes de soleil, cocktail de jus de fruits à la main, et tant pis si on est un peu en retard.

Test passé et réussi, je reçois un appel de mon meilleur ami. Qui est en fait mon ex, quelqu'un que j'ai aimé comme une dingue et pire encore, et surtout quelqu'un d'indispensable à ma vie. Il débarque ce soir, à l'imprévu comme d'habitude, mais les imprévus, c'est cool quand ça le concerne. Vraiment. Il fait toujours beau, on mange un bout, on va boire un verre. *pub* Au Cercueil à Bruxelles, à côté de la Grand Place, allez-y tous nombreux, le barman est cooool!

Fin de soirée, vu qu'on est des as en calcul, on remarque qu'on a pas du tout assez d'argent sur nous pour payer. Tant pis, j'irai en chercher, sauf que tous les appareils dans les environs refusent de me filer de l'argent. Je fais donc un gros détour avant de revenir, de trouver le meilleur ami et le barman en train de parler comme s'ils étaient les meilleurs amis du monde, et le barman de m'appeler par mon prénom, alors que je ne lui avais rien dit.

J'aime imaginer qu'il lui a parlé de moi, qu'il lui a expliqué notre histoire. Que je suis encore aussi important pour lui qu'il l'est pour moi... Mais je pense bien.

Les imprévus, les amis, les barmans, les Mister Cash défectueux:
Je crois que je les aime.

dimanche 4 mai 2008

Que la vie ne soit plus que musique.

Qu'on me donne des notes, des paroles, qu'on les conjugue en chansons.
Qu'on me les fasse écouter, que je croie qu'elles n'aient été écrites que pour accompagner ma petite vie...

Scar tissue. Mistral gagnant. Nutshell. The dolphin's cry. Any other world. Drive. Wild horses. Nantes. The blower's daughter. The promise. Strawberry fields forever. [La vraie magie, c'est que cette même chanson se met à jouer alors que j'en tape le titre... Que la vie ne soit plus que musique, effectivement.] Tranquilize. Wish you were here. Le bien et le mal. Brest. Thinking about you all the time. Your body is a wonderland. Shine on you crazy diamond. La ritournelle. Otherside. Talkin' about a revolution. Heartbeats. Wild world. Africa. Gravity. Hallelujah. Disarm. Wonderwall. This is the life. I wish I was a punk rocker (with flowers in my hair). They stood up for love. You look so fine. Dream on. Honey and the moon. Fast car. Fidelity. Mad world. Wires. High hopes. Jeune et con. L'Eccezione. Another brick in the wall. Wild is the wind. Other side of the world. The sound of silence. Martha. Gone to the dogs. Good riddance. What's up. Not an addict. Jesus Christ. Hometown glory. Le vent nous portera. Angelhead. Un jour en France.

Et je chante. Que tout le quartier m'entende, qu'on m'accuse de tapage nocturne [Quoique, ce serait un peu tôt...], qu'on me supplie de me taire comme j'aimerais tordre le cou à la vieille cantatrice qui chante faux dans la maison d'à côté...
Je m'en fous.
Je vis.

mercredi 30 avril 2008

Writer's urge

Ca recommence.
Je me retrouve encore à écrire. A commencer un blog, sans savoir combien de temps il va survivre, s'il va survivre. Une impression de devoir me vider, de devoir exprimer mes sentiments, faire sortir tout ce qu'il y a en moi. Catharsis imminent. Alors let's do it. Once again.

Je ne me présenterai qu'en disant que je suis en deuxième année à l'université, à faire des études dont les gens ne se doutent même pas qu'elles existent [Langues et littératures modernes, anglais-tchèque, yes sir]. Je devrais avoir passé l'âge d'étaler mes sentiments sur le net, peut-être. Ou peut-être pas. Je n'ai plus 16 ans, c'est clair. J'en ai 18. Bientôt 19. Quelle différence? Parfois, j'ai l'impression d'avoir grandi. D'avoir vécu tellement de choses en ces quelques années, d'avoir réellement muri. Toute seule, comme une grande. Mais parfois, j'ai l'impression de n'être qu'une enfant. Perdue dans ce monde, dans cette ville, un peu trop seule parmi tous ceux qui m'entourent.

C'est l'impression que j'ai maintenant. Je n'aurais jamais cru ressentir ce besoin, rentrer chez moi, dans ma campagne, chez mes parents, mon frère, mes chats. [Ca sonne horriblement kitsch, je l'admets... Mais tant pis!] Et pourtant. Les examens approchent, l'année se termine bientôt. Et ça me donne envie de m'enfuir. Afraid to face my fears. Je reviendrai, mais laissez-moi juste un peu le temps de revenir à moi-même, de me retrouver. Car souvent j'ai l'impression de me perdre.

Pourtant, j'ai tout pour être heureuse. Un amoureux adorable, un joli petit kot, des études qui marchent bien. Et il faut dire que je suis heureuse, quand même. La plupart du temps. Il y a juste des jours où tout devient un peu trop. Où je ne sais plus trop ce que je veux. J'ai peur de la routine en amour, peur de l'éternité. Plus d'un an et demi que je suis avec lui. Un an et demi, c'est long, et c'est pas toujours facile, même si je l'aime. Mais une éternité, c'est encore plus long. Et parfois je crève de peur. Disons, souvent. Mais c'est surmontable. Tout est surmontable, non?

Ah oui, j'allais l'oublier: Le blocus n'est peut-être PAS le moment le plus approprié pour se mettre à écrire frénétiquement, autre chose que des révisions et des cours, mais... Tant pis. I needed it. I guess I still do.

Welcome to my world.
Welcome to my life.