mercredi 30 avril 2008

Writer's urge

Ca recommence.
Je me retrouve encore à écrire. A commencer un blog, sans savoir combien de temps il va survivre, s'il va survivre. Une impression de devoir me vider, de devoir exprimer mes sentiments, faire sortir tout ce qu'il y a en moi. Catharsis imminent. Alors let's do it. Once again.

Je ne me présenterai qu'en disant que je suis en deuxième année à l'université, à faire des études dont les gens ne se doutent même pas qu'elles existent [Langues et littératures modernes, anglais-tchèque, yes sir]. Je devrais avoir passé l'âge d'étaler mes sentiments sur le net, peut-être. Ou peut-être pas. Je n'ai plus 16 ans, c'est clair. J'en ai 18. Bientôt 19. Quelle différence? Parfois, j'ai l'impression d'avoir grandi. D'avoir vécu tellement de choses en ces quelques années, d'avoir réellement muri. Toute seule, comme une grande. Mais parfois, j'ai l'impression de n'être qu'une enfant. Perdue dans ce monde, dans cette ville, un peu trop seule parmi tous ceux qui m'entourent.

C'est l'impression que j'ai maintenant. Je n'aurais jamais cru ressentir ce besoin, rentrer chez moi, dans ma campagne, chez mes parents, mon frère, mes chats. [Ca sonne horriblement kitsch, je l'admets... Mais tant pis!] Et pourtant. Les examens approchent, l'année se termine bientôt. Et ça me donne envie de m'enfuir. Afraid to face my fears. Je reviendrai, mais laissez-moi juste un peu le temps de revenir à moi-même, de me retrouver. Car souvent j'ai l'impression de me perdre.

Pourtant, j'ai tout pour être heureuse. Un amoureux adorable, un joli petit kot, des études qui marchent bien. Et il faut dire que je suis heureuse, quand même. La plupart du temps. Il y a juste des jours où tout devient un peu trop. Où je ne sais plus trop ce que je veux. J'ai peur de la routine en amour, peur de l'éternité. Plus d'un an et demi que je suis avec lui. Un an et demi, c'est long, et c'est pas toujours facile, même si je l'aime. Mais une éternité, c'est encore plus long. Et parfois je crève de peur. Disons, souvent. Mais c'est surmontable. Tout est surmontable, non?

Ah oui, j'allais l'oublier: Le blocus n'est peut-être PAS le moment le plus approprié pour se mettre à écrire frénétiquement, autre chose que des révisions et des cours, mais... Tant pis. I needed it. I guess I still do.

Welcome to my world.
Welcome to my life.