jeudi 16 octobre 2008

Petits bonheurs et grands sourires

Aujourd'hui, j'ai passé une bonne journée. [Ca c'est de l'introduction.] Pas particulière, mais bonne. Avec ses petits bonheurs qui font qu'en fin de journée, on est contente d'être sortie de son lit [parce que je vous assure qu'on y est tellement bien que parfois on voudrait juste passer la journée sous la couette].

Mais non. Journée débutée dans les bras de chérinamour, déjà, ça commence bien. Premier petit bonheur du jour.

Douche, habillage, préparation, puis direction arrêt de bus pour rejoindre ma chère petite ULB. Là, surprise: on a enfin un abribus! Yiha! C'est bien sympathique, surtout vu les conditions climatiques belges... Deuxième petit bonheur du jour.

Je prends le bus, je descends après quelques arrêts pour aller prendre le tram, et là, justement, ces chères conditions climatiques belges font des leurs... La bonne grosse drache comme on la connaît [trop] bien. Forcément, je sors mon parapluie, et là... Un incruste! Je me concentre sur l'ouverture dudit parapluie, j'ai à peine le temps de relever la tête, et hop, je ne suis plus seule sous le parapluie. J'éclate de rire au vu du monsieur qui me fait un grand sourire, me dit "merci" et va ensuite se réfugier dans un café proche. L'incruste-parapluie, troisième petit bonheur du jour.

Je ne vois pas mon ami ex-anorexique [oui, parce que j'ai eu l'immense honneur de me faire draguer par un ancien anorexique légèrement paumé ces derniers jours], quatrième petit bonheur du jour.

J'arrive à l'université, je me rends à mon cours de tchèque [ce cours est un bonheur en soi, mais ce serait trop facile...], et voilà que mon prof - qui mérite DÉFINITIVEMENT une statue - nous offre de la Becherovka, liqueur tchèque plutôt forte, pour "stimuler notre cerveau"... En plus, ce n'est pas la première fois qu'on boit de la liqueur ou de la bière en classe... D'où le petit bonheur du jour numéro 5.

Elle est pas belle la vie?

vendredi 10 octobre 2008

Idées reçues et renvoyées

Bon, je l'avoue. En ce qui concerne la littérature, je suis un petit peu élitiste. Un petit peu beaucoup. Ah oui, depuis que mademoiselle fait des études de littérature anglophone, ça ne rigole plus... Je ne jure que par le postmodernisme, et par extension tout ce qui est Littérature, avec un grand L s'il vous plaît. Romans populaires? Chick lit? Je les vomis. Tout comme tout ce qui tombe dans le cliché, les histoires lues et relues, non merci.

Et là, c'est le drame: j'ai péché. Contexte. Le cours de littératures modernes comparées, qui porte sur le gothique. Première lecture: Le Château d'Otrante d'Horace Walpole. Le tout premier roman gothique, où l'intrigue est grosse comme une maison, et on sait très bien que la jeune fille [100%] innocente n'arrivera pas à s'échapper des griffes du [100%] méchant persécuteur. J'ai du mal à me motiver, en plus l'édition arrivée aux Presses Universitaires est absolument horrible, avec pages doubles à couper et tout, la totale.

Et pourtant. Je le lis, et OUI, l'intrigue est grosse comme une maison, OUI, il n'y a aucune surprise, la seule particularité du livre réside dans le fait qu'il rassemble, pour la première fois, toutes les caractéristiques du roman gothique... Mais je finis par le dévorer, et par maudire le trajet de tram, qui aurait pu durer juste quelques arrêts de plus pour que je lise encore quelques pages... Et ça me surprend. Et je suppose que je survivrai. Peut-être qu'un jour je retolèrerai la chick lit à nouveau...

... Mouais, peut-être, mais n'abusons quand même pas! :p

jeudi 2 octobre 2008

When music becomes life.

Parfois, je m'imagine que mon iPod a une âme. [Je vous vois venir... "Elle nous veut quoi avec son discours "les choses ont une âme", celle-là?" Chaque chose en son temps, mes petits...] Je disais donc. Parfois, j'ai l'impression qu'il arrive à comprendre mon état d'esprit, et dans sa grande bonté, me diffuse exactement ce qu'il me faut dans la lecture aléatoire. Je dis bien "parfois", parce que j'avoue que System of a Down c'est bien sympa, mais à 7h du mat', bof bof.

Par contre, l'autre jour, mon cher petit iPod a fait des merveilles. Il est 7h du matin, je suis debout depuis une heure pour avoir cours dans une heure. [Vous suivez?] Dans mes petites oreilles, Life for Rent de Dido. Je ne vous dis pas à quel point ça fait du bien de voir le soleil à peine levé, le peu de gens dans la rue à cette heure-là, avec cette superbe chanson dans les oreilles. Ca donnerait presque envie à la marmotte que je suis de se lever tous les jours à 6h, voir le lever du soleil avec un peu de musique. J'ai bien dit "presque", parce que bon, hein...

Ou dans un autre genre, quand il pleut et que je n'arrive pas à me motiver pour esquisser ne fut-ce qu'un sourire, les Fatals Picards font des merveilles... Les fou rires toute seule dans le bus sont fort possibles à ce moment-là, mais pourquoi s'en priver? On me prend sûrement pour une folle, but I don't care, la vie est belle, les oiseaux chantent, même s'il pleut des cordes.

Pourquoi séparer la musique et la vie?
De toute façon, c'est impossible.