dimanche 29 novembre 2009
One love...
samedi 12 septembre 2009
Write, write, write
So many things on my mind, so few people I can tell them to.
Just write, write, write. Get it all out.
Out.
I spent the best summer of my life (I said the same last year, but it just keeps getting better) and I don't want it to end.
Don't want to let it go.
See you next year, I guess.
And Prague...
Fuck, I already miss you. "You". Whatever.
Just one month and I'll be there again.
One month and so much to deal with.
So many things to say.
But for now... Just write.
jeudi 13 août 2009
Happy now, Kiwi?
Je me suis gentiment fait tirer les oreilles par ma fan (oui, je n'en ai qu'une seule, comme Flight of the Conchords) parce que le blog est légèrement mort. Enfin, pas forcément mort, peut-être "juste" dans le coma. Mais voici un petit sursaut de vie (on ne sait pas s'il va durer mais je fais ce que je peux, je vous le promets!). Que dire?
Je goûte à la vie professionnelle, celle où il faut se lever tous les jours à 6h30 et où il faut bosser jusqu'à 18h. Et là, je suis convaincue qu'un job 9-18, c'est VRAIMENT pas pour moi. Je serai prof d'unif, mais seulement pour les horaires. Ou alors fonctionnaire. (Genre)
Mais ça ce n'était que la partie négative, il y en a une bien plus positive: passer mes journées à traduire, c'est vraiment génial. Enrichissant. Passionnant. (Bon, sauf quand le sujet de la traduction, c'est de la logistique...) Et j'adore ça. Traductrice un jour? Maybe. We'll see.
Et pendant ce temps-là, je carbure à coups de Newton Faulkner (encore et toujours... nouvel album le 21 septembre. WOOOHOOOOO! *fan hystérique*) et puis, encore et toujours aussi: Paul Auster. Man in the Dark, son dernier roman en date. Moi qui pensais qu'il s'essouflerait avec le temps, qu'il n'y avait pas mieux que Moon Palace, well... I was wrong. Je ne sais pas si Man in the Dark est meilleur que ce dernier, mais en tout cas, c'est un livre magnifique qui se lit en un clin d'oeil... Mais on n'en sort pas indemne. Vraiment. Quel talent, quel bonheur.
Et pour le plaisir, un autre talent/bonheur dans un autre genre: Fredo Viola, New Yorkais au talent immense, en concert à l'AB le 6 octobre. Si après avoir vu ceci vous ne voulez pas venir vous aussi... Ah, vous n'savez pas ce qui est bon. Voici: http://www.youtube.com/watch?v=D4Oq1Vmd8aY
Bonheur.
Have a nice day, people!
vendredi 24 avril 2009
Speaking strictly for me, we both could have died then and there.
(But it's better if you see for yourself.)
Well I'll be damned
Here comes your ghost again
But that's not unusual
It's just that the moon is full
And you happened to call
And here I sit
Hand on the telephone
Hearing a voice I'd known
A couple of light years ago
Heading straight for a fall
As I remember your eyes
Were bluer than robin's eggs
My poetry was lousy you said
Where are you calling from?
A booth in the midwest
Ten years ago
I bought you some cufflinks
You brought me something
We both know what memories can bring
They bring diamonds and rust
Well you burst on the scene
Already a legend
The unwashed phenomenon
The original vagabond
You strayed into my arms
And there you stayed
Temporarily lost at sea
The Madonna was yours for free
Yes the girl on the half-shell
Would keep you unharmed
Now I see you standing
With brown leaves falling around
And snow in your hair
Now you're smiling out the window
Of that crummy hotel
Over Washington Square
Our breath comes out white clouds
Mingles and hangs in the air
Speaking strictly for me
We both could have died then and there
Now you're telling me
You're not nostalgic
Then give me another word for it
You who are so good with words
And at keeping things vague
Because I need some of that vagueness now
It's all come back too clearly
Yes I loved you dearly
And if you're offering me diamonds and rust
I've already paid
- Joan Baez, Diamonds and Rust.
jeudi 16 avril 2009
Long time no see
C'est fou comme une semaine, ça peut changer tant de choses. Je l'ai déjà dit avant, Prague, la République Tchèque, je les ai aimées et je les aimerai probablement toujours. Mais pas comme je les ai aimées la semaine dernière. Je ne pense pas que je me suis déjà sentie aussi bien quelque part, complètement hors du temps, hors de la vie quotidienne, hors de tous les soucis que peut m'apporter la Belgique - ou l'université, le travail, ... peu importe.
Un peu comme si j'étais quelqu'un d'autre - ou pas quelqu'un d'autre, mais la même personne dans une autre vie. Si cette personne pouvait vivre cette semaine à jamais, ce serait parfait. Une vie faite d'amis, de beau temps [comme quoi, avoir une semaine de beau temps non-stop, qu'est-ce que ça motive], de musique, de concerts-découverte, de soirées interminables... Sans jamais penser au lendemain ni aux attaches que je pourrais avoir en Belgique.
Si la République m'avait conquise en été, là, elle a mon coeur pour toujours.
Vivement Brno...
Vivement le retour.
Is this what you would call epiphany, then?
mercredi 4 février 2009
Sing like you think no one's listening
Dire que depuis quelques jours, je ne suis plus tout à fait moi. C'est temporaire, sûrement. Pas envie de voir les gens, pas envie de parler, pas envie de retourner en cours (surtout). Envie de choses contradictoires et irréalisables.
Dire que lui et moi, nous allons emménager ensemble. Que ça me rend heureuse, bien sûr. Mais que je suis aussi la personne remplie de doutes au monde, et que ça me fait peur. Est-ce que ça va nous rapprocher? Ou nous tuer à petit feu, comme le fait la routine, si souvent?
Je ne sais pas trop.
Je le saurai peut-être un jour.
Il suffit d'attendre.
One day, I'll be myself again.
mardi 16 décembre 2008
It's that time of the year again
Enfin si, Noël aussi, cette fête que j'exécrais tant mais dont je suis maintenant étrangement tolérante (ô victime de la société de consommation), mais là n'est pas la question.
That time of the year again, c'est... *musique menaçante*... LE BLOCUS.
Le moment par excellence où il arrive de me demander ce que j'ai bien pu penser alors qu'il y a deux ans, je me suis dit en feuilletant le catalogue des cours de l'ULB que ce serait bien sympa de faire du tchèque. Enfin, ne vous y méprenez pas, j'adore ça.
Seulement, passer des heures à tenter de mémoriser les exceptions dans les déclinaisons, à me souvenir qu'après les chiffres de un à quatre on utilise le nominatif ou l'accusatif, mais après cinq le génitif, mais seulement après... RHAAAAN. À côté de ça, les phrases sans voyelles, c'est de la rigolade.
En plus, après quelques heures d'étude, je suis incapable de faire quoi que ce soit d'autre. C'est plus ou moins comme si je me retrouvais en état de mort cérébrale. Lire un livre? Non mais ça va pas ou quoi? Faut se concentrer un minimum pour arriver à faire ça, les petits. Même regarder un épisode de The OC devient trop difficile pour mon petit cerveau (et on ne peut pas dire que le scénario soit franchement compliqué, quand même). Donc du coup, me voilà en train de regarder mon écran d'ordi avec des yeux de merlan frit, vaguement en train d'écouter de la musique en arrière-plan. Mais ne m'en demandez pas plus.
Enfin, jeudi c'est fini.
Après, je pourrai pester sur les difficultés inopinées de l'anglais ou sur les termes un peu trop recherchés de la littérature comparée.
Vivement le 22 janvier!
mercredi 26 novembre 2008
Another point of view
Je m'appelle Melissa et j'écoute, encore et toujours, Thinking about you all the time de Zita Swoon. Even if it can't do me any good.
Je m'appelle Melissa et on m'a déjà comparée à Bridget Jones et à Lizzie McGuire. Et même aux deux en même temps.
Je m'appelle Melissa et je me pose trop de questions.
Je m'appelle Melissa et je suis accroc à la lecture.
Je m'appelle Melissa et je viens de dévorer Atonement d'Ian McEwan, même que je bientôt je connaîtrai l'histoire par coeur, mais je pleurerai toujours à la fin.
Je m'appelle Melissa et j'aime la vie.
Je m'appelle Melissa et parfois, j'aimerais m'appeler autrement.
Je m'appelle Melissa et la facilité m'ennuie.
Je m'appelle Melissa et peut-être, juste peut-être que toutes ces recherches d'identité dans la littérature américaine du 20ème siècle ont fini par me monter à la tête.
Je m'appelle Melissa et j'hésite, comme d'habitude.
Je m'appelle Melissa et j'aimerais profiter un peu plus de ma jeunesse.
Je m'appelle Melissa et j'espère, j'espère...
Je m'appelle Melissa.
And sometimes that's all there is to know.
vendredi 7 novembre 2008
And once again...
I can't go on like this
I tried counting sheep
But there's one I always miss.
Dans une grosse demi heure, je retourne à l'unif, car il me reste 2h de cours.
Avec un peu de chance, j'arriverai à garder les yeux ouverts.
Mais...
BORDEL J'AI ENVIE DE DORMIR.
jeudi 16 octobre 2008
Petits bonheurs et grands sourires
Mais non. Journée débutée dans les bras de chérinamour, déjà, ça commence bien. Premier petit bonheur du jour.
Douche, habillage, préparation, puis direction arrêt de bus pour rejoindre ma chère petite ULB. Là, surprise: on a enfin un abribus! Yiha! C'est bien sympathique, surtout vu les conditions climatiques belges... Deuxième petit bonheur du jour.
Je prends le bus, je descends après quelques arrêts pour aller prendre le tram, et là, justement, ces chères conditions climatiques belges font des leurs... La bonne grosse drache comme on la connaît [trop] bien. Forcément, je sors mon parapluie, et là... Un incruste! Je me concentre sur l'ouverture dudit parapluie, j'ai à peine le temps de relever la tête, et hop, je ne suis plus seule sous le parapluie. J'éclate de rire au vu du monsieur qui me fait un grand sourire, me dit "merci" et va ensuite se réfugier dans un café proche. L'incruste-parapluie, troisième petit bonheur du jour.
Je ne vois pas mon ami ex-anorexique [oui, parce que j'ai eu l'immense honneur de me faire draguer par un ancien anorexique légèrement paumé ces derniers jours], quatrième petit bonheur du jour.
J'arrive à l'université, je me rends à mon cours de tchèque [ce cours est un bonheur en soi, mais ce serait trop facile...], et voilà que mon prof - qui mérite DÉFINITIVEMENT une statue - nous offre de la Becherovka, liqueur tchèque plutôt forte, pour "stimuler notre cerveau"... En plus, ce n'est pas la première fois qu'on boit de la liqueur ou de la bière en classe... D'où le petit bonheur du jour numéro 5.
Elle est pas belle la vie?